samedi 30 avril 2011

Did you see the kiss, M. Graille?

"-See the kiss??? What kiss???"
Est-ce que ça serait encore un truc du genre voir le blanc des yeux avant...
"-Well, the kiss on TV, the wedding! You know... in England...!"
"-Oh, purée, le "kiss" du "Prince William" à la "Kate"! Ah, non, je ne l'ai pas vu et puis alors, je m'en fous... mais je m'en fous..."
"-What?"
"-Ben oui, je m'en fous. Vous savez pas ce qu'on leur fait aux rois et aux reines dans mon pays?"
Et l'élève, choquée, de me répondre qu'elle s'est levée à quatre heures ce matin pour regarder le "royal kiss" en direct...!
"OK, whatever floats your boat!"*. Personnellement, je me lèverais plus facilement à 4h00 du mat' pour regarder un "Glasgow kiss" lors d'une finale de coupe du monde...
*Très bien, si ça te va, ça me va aussi!

jeudi 28 avril 2011

Don't fire until you see the whites of their eyes!

"Ne tirez pas avant d'avoir vu le blanc de leurs yeux!"
C'est l'ordre lancé le 17 juin 1775 par le colonel Prescott à ses hommes, colons américains, lors de la bataille de Bunker Hill, colline qui domine la ville de Boston, contre la couronne britannique. Bataille restée célèbre dans les livres d'histoire américaine car c'est là une étape importante menant à l'indépendance du pays.
L'obélisque célébrant l'évènement laisserait présager d'une brillante victoire des indépendantistes, et pourtant ces derniers ont dû battre en retraite lors du troisième assaut des tuniques rouges... et là ce ne sont pas des homards!

jeudi 21 avril 2011

Si les indiens n'étaient plus là...

"Our legacy is yours."
("Notre héritage est également le vôtre")
C'est le message délivré par les Indiens Pequot du Connecticut qui ont échappé de justesse à l'extermination totale suite à l'arrivée des colons hollandais et anglais au XVIIe siècle, et leur instauration d'un système basé sur l'échange de "wampum" contre des peaux de bêtes.
Aujourd'hui, cette tribu tient une "petite" revanche avec la construction du casino "Foxwoods" sur sa réserve, qui est devenue territoire autonome, mais également avec le musée qui raconte l'histoire de leur peuple. De 16.000 au XVIe siècle, le nombre d'individus à vivre sur la réserve est descendu à 13 en 1910, et aujourd'hui nombreux sont ceux qui déclarent avoir un ancêtre membre de la tribu Pequot pour revendiquer quelques bénéfices de ce nouveau succès.
Finalement, la sagesse indienne se confirme, tout le monde en veut de cet héritage...

mercredi 20 avril 2011

La Grande Vadrouille

Quel dommage pour mes élèves.... mais il nous a été impossible de trouver le film "Don't look now, we're being shot at!", ce film n'a jamais été traduit voire même sous-titré pour le public américain et c'est bien là qu'est l'os...!
Outre le fait que "La Grande Vadrouille" soit devenu le film préféré d'Ulysse, notamment grâce à ses répliques cultes, c'est aussi une belle illustration de notre périple à New York avec Mamie Badette et Gène. Figuraient au programme les lieux touristiques incontournables, dont l'Empire State Building, et décidément, Gène, ce n'est pas King Kong... "Même pas de l'intérieur, que j'y monte là-haut!" dixit Gène.

vendredi 15 avril 2011

A chacun son truc...

Il aura fallu attendre le 16 avril pour officiellement voir l'ouverture de... la pêche dans le Connecticut. Avec le nombre de cours d'eau, de lacs et autres mares en tous genres, il doit y avoir du poisson de belle taille dans les parages et pas que des poissons d'avril (merci chers lecteurs de faire le lien avec un ancien message de ce blog...). Alors que les adeptes de ce sport préparent les gaules, les étudiants de l'université de UConn se préparent à une autre épreuve appelée "Spring Break weekend" et qui consiste, selon les quelques infos dont nous disposons, à faire la fête... mais ce n'est pas la fête avec grillades autour de quelques bouteilles "à la française"... Non, tout est différent et plus grand ici: les étudiants célèbrent la "presque fin" de l'année, avec une "méga-teuf" qui consiste à ingurgiter une grande quantité d'alcool en un minimum de temps, ce qui provoque une grande inquiétude et agitation dans les services de police et de sécurité environnants.
Il existe une troisième catégorie de personnes qui imaginent leur semaine de vacances avec bonheur et préparent leurs sacs à dos pour vadrouiller de-ci de-là en Nouvelle-Angleterre, et ça c'est nous!

jeudi 7 avril 2011

L'arrivée du printemps

Après trois mois d'un hiver rigoureux puis la découverte d'une spécialité américaine (la "cabin fever", qui ne se caractérise pas par une hausse de la température du corps mais plutôt par un sentiment de claustrophobie suite à un isolement ou enfermement dû à un long hiver) , voici la douceur des premières journées de printemps qui, même si elle ne vaut pas celle connue par la France ces derniers jours, nous est très agréable.
L'arrivée à l'aéroport de Boston de nos hôtes fait mentir le dicton: en effet, en Nouvelle-Angleterre les hirondelles laptoises font le printemps...

mardi 5 avril 2011

UConn Huskies

La finale du championnat universitaire de basket a livré son verdict lundi soir:
Ben, oui, ON est champions du monde,... et voilà!
La ville de Storrs est "...once again the college basketball capital of the world." (dixit The Hartford Courant)
Bon, en même temps, on a, pas très loin, un virage célèbre dans le monde... et puis, on est le troisième endroit le plus agréable au monde, ben oui là, on n'a pas pu finir premiers...
Hé, Ulysse, arrête de donner des coups de pieds dans le ballon...

vendredi 1 avril 2011

Un nouveau départ

C’est accepté !

Il nous a bien fallu quelques nuits de réflexion et deux semaines de discussions mais il est vrai que la proposition de Fulbright était alléchante : renouveler notre expérience d’échange poste pour poste mais cette fois à Santee près de San Diego (Californie… du sud!) avec Becky Perbay. Certes, il nous reste quelques détails à régler notamment avec la Commission franco-américaine à Paris, le collège Boris Vian à Retournac et l’employeur de Judith à Yssingeaux, mais ici les démarches sont lancées… Nous avons déjà eu quelques contacts téléphoniques avec Becky, qui vit seule avec ses deux enfants et qui semblent ravis de partir vivre l'aventure une année en France. Quant à nous, les facteurs déterminants ont certes été le climat, bien différent de la Nouvelle-Angleterre, mais surtout la situation géographique, la Côte ouest, ce qui était notre souhait de départ pour l'échange poste pour poste.

Encore un grand merci à Pam Perez-Pascual pour nous avoir aidés à monter ce dossier plutôt complexe.